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Romain D
19 abonnés
16 critiques
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5,0
Publiée le 4 juin 2025
Une petite ! J'ai eu l'honneur d'assister ce soir, un peu par hasard, à l'avant première et j'ai pris une claque. C'est un prodige de justesse et de finesse sur un thème pas facile : l'autisme. Pas de melodrame, pas de non plus une comédie, juste une fiction du quotidien d'une femme qui met un mot sur sa différence à l'âge adulte. Et c'est là que la magie de la réalisatrice opère, le sujet depasse l'autisme pour s'ouvrir à : comment accepter la différence de l'autre ? Comment vivre avec eux? Lola nous a témoigné ne pas connaître le sujet de l'autisme (ou TSA) avant le film, elle s'est beaucoup documenté et l'humilité de son témoignage se retrouve dans son film : on n'en fait pas trop, la camera se met a la place de cette femme au jeu d'acteur magnifique, l'histoire est racontée simplement mais san detour sur les difficultés de l'autisme. On en ressort forcément transformé. Ce film mérite d'être connu, diffusé aux jeunes, pour que la société change sur les "différents". J'attribue personnellement une palme d'or à Differente!
Touchant! Vu en avant-première exceptionnelle, j’ai pu découvrir ce film grâce à un ciné-débat organisé par une association qui accompagne les familles concernées par l’autisme. J’ai passé un agréable moment devant « Différente »!
Cette comédie dramatique cherche avant tout à mettre en lumière les personnes touchées par cet handicap. On suit alors le parcours d’une jeune femme qui va s’interroger de plus en plus sur son identité et va finir par se faire diagnostiquer. L’actrice Jehnny Beth, que je ne connaissais pas, avait eu des petits rôles dans notamment « Kaamelott - Premier volet » ou plus récemment dans « Anatomie d’une chute ». Elle interprète formidablement bien la protagoniste de cette oeuvre. Son personnage est particulièrement attachant. La comédienne a pris le temps, en amont du tournage, de rencontrer des femmes ayant été diagnostiqué tardivement. Son partenaire de jeu, joué par Thibaut Evrard, constitue un réel intérêt pour le scénario. Le film prend le temps d’exploiter la complexité de leur relation amoureuse. On comprend les 2 points de vue, et je me suis facilement laissé embarquer par cette histoire d’amour, jusqu’au bout.
Surtout, « Différente » est donc une oeuvre enrichissante pour évoquer l’autisme. Ce trouble du développement n’est pas une maladie, et atteint 1 personne sur 100. Gardons néanmoins en tête que le personnage du métrage est touchée par un autisme léger. J’aime beaucoup comme le film défend l’idée selon laquelle les personnes concernées ne sont pas forcément en train de se taper la tête contre le mur à longueur de journées. Ça peut aussi être des gens que l’on croise dans notre quotidien, qui ne sont pas inférieurs, mais qui sont simplement différents. Et les personnages secondaires du film viennent montrer que l’entourage de la personne autiste peut percevoir vraiment différemment l’idée de l’accepter ou pas. Côté réalisation, la caméra de Lola Doillon reste proche du personnage de Katia afin que le spectateur soit d’autant plus investi par ce qu’elle traverse émotionnellement et son développement. Le restant de la mise en scène reste très classique.
Bref, c’est beau, tendre, souvent drôle, et émouvant. Au milieu de cette période estivale de gros blockbusters, ce joli film français fait du bien!
"Différente", tout en étant une fiction très bien documentée sur l'autisme, nous donne le plaisir d’assister à l’évolution de la relation sentimentale très attachante entre Katia et Fred, une femme et un homme pour lesquels(le)s on ressent beaucoup d’empathie. critique complète sur / Demandez à Allociné pourquoi on ne peut plus avoir accès à la suite !
L'autisme pour les nuls ! Attention, ce n'est pas un jugement dévalorisant pour le film de Lola Doillon, mais la reconnaissance que le scénario fait preuve d'un didactisme qui ne cède jamais à la lourdeur. Dans le même temps, ce n'est pas un documentaire, même s'il s'en approche parfois, et la veine romanesque du film reste vive, toujours reliée, certes, à cet état qui n'est pas une maladie et n'est parfois diagnostiqué que fort tard. Différente est un titre adéquat pour dresser le portrait de cette jeune femme dont le comportement irrite parfois ses proches et compromet ses relations amoureuses. La réalisatrice a réussi à doser les différentes composantes de son long métrage et qui d'entre nous ne se reconnaîtra pas dans certaines attitudes de son héroïne, notamment dans sa difficulté à sociabiliser, en lui préférant une certaine routine et le cocon de son domicile ? Pour sortir de sa filière pédagogique qui menaçait de phagocyter le film, Lola Doillon a choisi une interprète formidable, Jehnny Beth, crédible de bout en bout. Les plus anciens diraient que Différente aurait présenté le profil idéal avant un débat autour de l'autisme dans les célèbres et défunts Dossiers de l'écran. Et ce n'est pas nécessairement un défaut rédhibitoire que de lui coller cette étiquette.
Katia, jeune trentenaire en quête de repères, jongle entre une routine professionnelle morose, une relation amoureuse bancale et une amitié sincère. Lorsque son chemin croise celui d’une spécialiste de l’autisme, une révélation intime bouleverse sa trajectoire et l’oblige à repenser sa propre identité. Le sujet de l’autisme décelé sur le tard est très bien exploité, avec délicatesse et justesse, sans didactisme pesant. L’histoire en elle-même est assez prenante, portée par une mise en scène sobre et un rythme introspectif. On retiendra surtout la superbe interprétation de Jehnny Beth, lumineuse et touchante, qui donne chair à cette auto-exploration silencieuse. Sans grands effets mais avec sincérité, le film parvient à toucher par la force tranquille de son propos. Discret, pertinent et surtout très humain. A découvrir pour élargir et nourrir sa sensibilité sociale ! Site CINEMADOURG . free . fr
J’ai eu la chance de découvrir ce film en avant première, je n’ai qu’une hâte c’est de le revoir ! Super mise en scène, super bien écrit, et touchant !! Vous pouvez y aller les yeux fermés, ou presque !
Est-ce trop en dévoiler d’écrire ici que le sujet c’est l’autisme (Asperger au cas d’espèce) ? Répertorié « comédie, romance ». Pas vraiment. Le thème ne s’y prête pas trop si ce n’est pour dégager un fil conducteur scénaristique et narratif. L’objectif est manifestement documentaire, vulgarisateur. Une jeune femme, son TSA - trouble du spectre autistique – qui par déni (familial) n’aura pas encore trouvé les mots, ne se sera pas encore identifiée. Souffrance personnelle, incompréhension de l’entourage. Le spectateur, connaisseur ou pas du sujet, comprendra et assurément jugera moins.
Excellent film de Lola Doillon qui trouve le ton juste pour ne pas juger ce personnage dépassé et évite les poncifs et les trémolos sentimentaux ! C'est un film délicat, sans clichés , sur l’autisme où Jehnny Beth dans le rôle crève l’écran !
Ce film est d’utilité sociale car les personnes avec un TSA (trouble du spectre autistique) sont souvent sous-diagnostiquées et peuvent en souffrir, car l’accompagnement n’est pas adapté et la sensation de ne pas avancer et se comprendre est difficile. Et comme c’est dit dans le film, le sous diagnostic touche davantage les femmes car les critères ont été établis à partir de profils masculins.
L'actrice principale que je connaissais pas interprète hyper bien son rôle elle crève l'écran elle est touchante, attachante sa nous permet d'en savoir plus sur l'autisme comme ils disent ce n'est pas une maladie ils sont tout simplement différents , l'acteur qui joue son petit ami joue très bien également je conseille fortement ce film.
Enfin! Mieux vaut tard que jamais. Ce film est avant tout une histoire d'amour. TSA, neurotypiques, peu importe. C'est une histoire concernant le respect, l'humilité et l'adaptation traitée avec brio et générosité. Sans compter un grand message d'inclusion. Concernant les diagnostics et critères dsm 5 etc , vous remarquerez si vous avez un œil de lynx et donc le souci du détail que tout est bien répertorié mais il faut bien se concentrer et bien analyser les scènes sans arrière pensées envahissantes et biaisées.
Les critiques mitigées voire acerbes de certains médias montrent bien que même les journalistes se laissent influencer par leurs préjugés, méconnaissance et idées reçues sur l'autisme. C'est profondément injuste d'influencer le public alors qu'on n'a pas su voir que cette histoire reflète le quotidien d'une personne autiste en recherche de diagnostic. N'en déplaise à ceux qui croient tout savoir alors qu'il n'y connaissent rien, l'autisme rêvet 60 millions de formes, autant que d'individus concernés ! Loin des clichés très médiatisés d'une forme d'autisme. Nous sommes des millions de personnes avec un trouble du spectre de l’autisme et on ne nous voit pas, car nous n'avons "pas l'air". Ah bon ? Et c'est censé ressembler à quoi, une personne autiste ?
Ce film est d'une justesse incroyable : les femmes concernées par l'autisme et leurs familles qui l'ont vu se sont toutes retrouvées dans le personnage de Katia, ce n'est pas un hasard, et c'est la meilleure des critiques. Les personnages de Rain Man, Astrid et Raphaëlle, Good Doctorant, etc. sont des représentations de différentes formes d'autisme. Celui de Katia en est une autre. Ce n'est ni mieux ni moins bien, c'est une autre représentation bien réelle.
Courez voir ce film et ouvrez-vous à la représentation plurielle de l'autisme !
Coup de coeur pour le film "Différente" de Lola Doillon ! Une histoire d'#autisme au féminin.
J'ai eu le privilège d'assister ce jour à la projection presse en avant-première de ce film. Honnêtement, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre, et j'y allais avec une certaine réticence ("encore un film sur l'autisme qui va tomber dans des clichés qui feront plus de mal qu'autre chose aux personnes concernées").
Eh bien j'avais tort. Tout, dans ce film, m'a paru juste. Pas de clichés absurdes, pas d'édulcoration ou au contraire de misérabilisme. Non, juste l'histoire d'une trentenaire qui a conscience qu'elle ne fonctionne pas comme tout le monde, sans savoir pointer pourquoi. Une femme qui s'accroche tant qu'elle bien que mal à la "normalité" pour faire plaisir à son conjoint et ses collègues, au point de s'effondrer dans des moments qui semblent tellement festifs pour les autres. Jusqu'à une rencontre qui provoque le diagnostic de trouble du spectre de l'autisme. Soulagement pour elle, qui trouve enfin une explication à sa façon d'être, effarement pour l'entourage, pas tout à fait prêt à accueillir ce diagnostic.
Les dialogues et les situations vécues ont eu un effet boomerang : mais c'est ma vie qu'elle raconte à l'écran (jusqu'à certains échanges avec mes proches... troublant) !! Moi à qui on reproche souvent d'être insensible au prétexte que je ne suis pas dans la démonstration de mes émotions (qui pourtant existent), j'ai été émue à de nombreux moments.
J'ai également trouvé certains aspects assez pédagogiques pour comprendre l'autisme, ses manifestations, les défis rencontrés au quotidien. Pas de cours de morale, juste une leçon d'humanité, porté avec brio par Jehnny Beth (oui, la chanteuse) et Thibaut Evrard dans le rôle du conjoint un peu dépassé.
ℹ️ Lola Doillon a passé beaucoup de temps à interroger des personnes concernées afin de nourrir son histoire et ne pas tomber dans des clichés. Le film est documenté (même sur la partie processus de diagnostic), réfléchi, et ne cède pas à la facilité des raccourcis.
⚠️ Le film sort le 11 juin. Je ne peux que vous encourager à aller le voir, en particulier si vous êtes un proche ou un collègue d'une personne avec #TSA : ce film raconte mieux que je ne le fais mon propre quotidien, et probablement aussi celui de nombreuses femmes autistes diagnostiquées sur le tard (mais il n'est jamais trop tard pour bien faire !).
La très séduisante Jehnny Beth illumine le film. On éprouve le besoin de comprendre, d'aider. Sa différence appelle la compassion et l'empathie. Ici la différence est légère, on pense à celles et ceux dont la différence est plus marquée.