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Samuel, journaliste, et Ava, sa fille et stagiaire, couvrent pour leur magazine Nouveau Détective le meurtre d’une jeune fille attaquée à l’acide. Frappé par la brutalité de ce meurtre, ainsi que par l’intérêt de sa fille pour l’affaire, Samuel décide de mener une enquête indépendante, à l’insu de sa rédaction, et découvre des similitudes troublantes avec le meurtre d’une autre femme…

Après Vaurien et Barbès, little Algérie, Peter Dourountzis signe ici son troisième long métrage : Rapaces, un thriller qui plante son récit au cœur d’une enquête sordide, celle d’un féminicide d’une violence extrême. Montage d’une précision mathématique, dialogues ciselés et bande son saisissante, les premières images du film laissent entrevoir un polar social à la mise en scène nerveuse, qui questionne autant qu’il dérange. Avec une atmosphère tendue et une esthétique soignée, le film promet de s’enfoncer dans les recoins les plus sombres de la pensée humaine, sans jamais tomber dans le spectaculaire.
Un casting de haut vol
Sami Bouajila impressionne dès la première minute par sa retenue et sa cinégénie face à Mallory Wanecque, la révélation de L’Amour ouf, lumineuse et intense, dans un duo père-fille percutant. Autour d’eux, un casting de haut vol se dessine : Jean-Pierre Darroussin, Valérie Donzelli, Andréa Bescond, Stefan Crepon ou encore Gilles Cohen.
Haletant et sombre, Rapaces est à découvrir en salle dès le 2 juillet.